Titre : Les Déraisons
Auteur : Odile d’Oultremont
Date de parution : janvier 2018
Editions de l’Observatoire
Résumé :
La vie d’Adrien et de Louise est un chaos enchanteur. Méritant et réservé, il travaille pour assurer leur quotidien. Ouvrière qualifiée de l’imaginaire, elle désaxe la réalité pour illuminer leur ordinaire. Leur équilibre amoureux est bouleversé le jour où l’agenda stratégique de l’employeur d’Adrien coïncide avec la découverte de tumeurs dans les poumons de sa femme. Pendant que les médecins mettent en place un protocole que Louise s’amuse à triturer dans tous les sens, l’employé modèle est exilé par un plan social aux confins d’un couloir. Sidéré, Adrien choisit pour la première fois de désobéir : il déserte son bureau vide pour se dévouer tout entier à Louise, qui, jour après jour, perd de l’altitude. Mais peut-on vraiment larguer les amarres et disparaître ainsi sans prévenir ? Et les frasques les plus poétiques peuvent-elles tromper la mélancolie, la maladie et finalement la mort ?
Mon avis :
Pris en étau dans une existence terne et ennuyeuse, Adrien subit jour après jour son quotidien et son emploi de bureau sans attrait.
Quand soudain, l’amour frappe à sa porte lors d’un rendez-vous professionnel et se nomme Louise. Une femme loufoque, haute en couleur et à l’imagination débordante qui a une vision de la vie peu commune.
Deux êtres aux personnalités opposées qui vont s’attirer, se compléter et s’aimer. Des années de bonheur dans lesquelles Louise illumine les journées d’Adrien par sa folie douce.
Mais lorsque la maladie s’immisce dans leur bulle, Adrien décide d’être là à son tour pour enchanter le quotidien de sa femme. D’autant plus que, suite à une restructuration de son entreprise et relégué dans un cagibi, il s’aperçoit que personne ne prend conscience de son absence.
Je suis tombée sous le charme de la plume pétillante et poétique d’Odile d’Oultremont. Elle a l’art de jouer avec les mots dans cette histoire d’amour hors norme où l’émotion est inévitable. Louise, l’héroïne de ce récit, est imprévisible et très attachante. Face à la maladie, elle choisit de rire et utilise l’absurdité comme rempart à la fatalité.
Quand l’amour et la fantaisie deviennent des armes face à la maladie, on aboutit à un roman vibrant, déjanté et lumineux, un bijou d’émotion empreint d’une tendre folie douce. Malgré la gravité du sujet, on achève cette lecture le sourire aux lèvres.
Un titre que j’aimerais vraiment lire, d’autant plus en lisant toutes ces chroniques enthousiastes ! (Et comme j’aime ces couvertures des éditions de l’Observatoire)
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Ca a l’air beau tout ça! (et puis comme Moka, je fonds pour ces couvertures!)
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c’est un petit bijou en effet! 😉
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Très envie aussi… Je trouve….. Beaucoup d’intérêt pour cette maison d’éditions 🙂
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cette maison d’éditions n’a pas fini de nous surprendre avec ces pépites
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