Titre : Le cœur est un chasseur solitaire
Auteure : Carson McCullers
Traduction : Marie-Madeleine Fayet
Date de parution : mars 1983 (1ère publication : 1947)
Editions : Le Livre de Poche
Cinq voix portent tour à tour ce récit. Il y a Jake, nouvel arrivant en ville, qui boit pour oublier sa rage. On fait aussi la rencontre de Biff, gérant d’un café et veuf depuis peu, qui est un homme particulièrement généreux avec ses clients. Mick, quant à elle, est une jeune adolescente qui vibre à chaque fois qu’elle écoute de la musique et il y a Benedict Copeland, un médecin noir qui se bat en permanence pour les idéaux de sa communauté.
Tous gravitent autour de M. Singer, un homme sourd-muet, dont l’oreille attentive apaise.
Au travers de ces différentes tranches de vies, la romancière américaine nous dresse un tableau particulièrement réaliste d’une petite ville du sud des Etats-Unis dans les années 1930 alors que la Grande Dépression fait des ravages.
Carson McCullers a seulement 22 ans lorsqu’elle écrit ce roman, publié en 1940 aux Etats-Unis. Un premier roman qui pose un regard pertinent et clairvoyant sur la société complexe dans laquelle la romancière évolue. L’extrême misère, le racisme, la montée du nazisme, l’amitié et l’amour font partie des nombreux thèmes qu’elle évoque de façon remarquable.
Par ailleurs, elle se glisse aisément dans la peau de ses personnages qu’elle dépeint avec une grande justesse. Et s’il n’y a aucune intrigue, je n’ai pas souffert de longueurs durant cette lecture. Je me suis simplement laissée emporter par le quotidien de cette ville et de ses habitants. Des gens ordinaires, des âmes esseulées tantôt rêveuses, désespérées, tristes ou en colère.
Une histoire sombre, mélancolique dans laquelle la solitude imprègne les pages. Une lecture captivante que je viens tout juste de refermer mais dont les personnages devraient m’habiter encore longtemps. Un classique à lire et à relire.
Un billet qui signe ma première participation au challenge «Les classiques c’est fantastique» organisé par Moka Milla et Mes Pages Versicolores.
J’ai une histoire toute particulière avec ce livre et je ne m’en lasse pas. J’adore. Quel plaisir de le voir ici 🙂
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Tu en as lu d’autres d’elle depuis? Je compte bien la lire de nouveau! 🙂
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Frankie Adams. Mais cela fait tellement longtemps que je l’ai lu qu’il faudrait que je le relise.
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J’ai beau connaître Carson McCullers, j’avoue n’avoir jamais tourné ses pages. Et à te lire, c’est une erreur que je dois réparer au plus vite !
(Je suis vraiment ravie de te compter parmi nous pour cette redécouverte des classiques qu’on délaisse trop souvent à mon goût !)
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Ravie de participer à ce challenge qui m’a enfin permis de lire Carson McCullers et de combler un peu mes grosses lacunes dans le rayon des classiques. 😉
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bon choix de lecture !
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C’était l’occasion parfaite pour la lire enfin! Et je suis ravie de la découverte! 🙂
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Quel beau roman et comme tu le dis les personnages nous habitent longtemps car en lisant ta chronique tout est remonté en moi. Je pense également à son autre roman Frankie Addams que j’avais également beaucoup aimé et qui évoque également une adolescente 🙂
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Je note Frankie Addams car je ne compte pas en rester là avec cette auteure! 😉
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Merci pour cette jolie chronique, je ne connais pas du tout. Je prends donc note ! 😉
Bonne journée !
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Ce roman a tout pour me plaire : le lieu, l’époque, une vie quotidienne que je ne connaitrai jamais. Et cera l’occasion de lire cette auteure que je ne connais encore que de nom pour l’avoir rencontrée dans le très bon roman de Brigitte Kernel « Jours brûlants à Key West ».
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Tu n’as plus qu’à te lancer alors, une lecture faite pour toi on dirait 🙂
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Quel roman ! Je le fais sans cesse lire autour de moi.
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Je n’hésiterai pas à le recommander également désormais 😉
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Dans mon cas, ce sera une relecture. 22 ans? J’avais oublié ça! Incroyable.
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Oui vraiment bluffant d’avoir écrit cette merveille si jeune!
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je ne l’ai pas encore lu !!! je le renote 🙂
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Ravie que ce billet te serve de rappel, c’est vraiment un très beau roman! 😉
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J’ai découvert Carson McCullers l’an dernier par un atelier d’arpentage (expérience très particulière et enrichissante de lecture collective simultanée) autour de La ballade du café triste. Que j’ai aimé entrer dans son univers, ses personnages tortueux, ses demi-mots. Un vrai coup de coeur. Et je te recommande fortement ce podcast qui permet d’en apprendre plus sur cette autrice singulière https://www.fannychiarello.com/les-parleuses-3-carson-mccullers/
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le bon lien 😉 https://litterature-etc.com/carson-mccullers-1917-1967-par-fanny-chiarello-seance-3/
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Merci pour le lien j’irai écouter ça! 🙂
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