Titre : Homesman
Auteur : Glendon Swarthout (Traduction : Laura Derajinski)
Date de parution : 7 janvier 2021
Editions : Gallmeister
Ils étaient venus s’installer dans l’Ouest dans l’espoir d’une vie meilleure, afin d’y fonder leurs familles et de vivre de la terre. Mais, les conditions de vie sont difficiles dans les grandes plaines du Nebraska en ce milieu du XIXème siècle. Ils doivent affronter l’isolement. Et, le dernier hiver a fait des ravages au sein de la communauté de pionniers qui vit sur ces territoires hostiles.
Quatre femmes, des épouses, des mères, ont perdu la raison durant cet hiver extrême. Le révérend décide de les rapatrier vers l’Est, dans leur région natale afin qu’on prenne soin d’elles.
Mary Bee Cudy, une ancienne institutrice célibataire d’une trentaine d’années, cultive seule ses terres et sait manier le fusil. Cette femme forte et bienveillante n’a d’autre choix que de se porter volontaire pour accompagner les quatre femmes dans l’Iowa. Briggs, un voleur de terres sans scrupules qu’elle sauve in extremis de la pendaison, fera la route avec elle à bord d’un chariot tiré par des mules. Un périple de plusieurs semaines qui ne sera pas sans danger…
Dès les premières pages, j’ai été captivée par les mots de Glendon Swarthout qui n’a pas son pareil pour nous transporter dans l’Ouest américain au temps des premiers colons. Au travers des portraits de ces femmes brisées et des descriptions de paysages saisissantes, on se retrouve immergé en plein cœur de ces territoires sauvages, secoué par la rudesse du climat, chamboulé par les drames qui ébranlent ces familles de pionniers.
Les deux protagonistes principaux forment un tandem attachant et leur rencontre fera des étincelles durant ce voyage plein de rebondissements. Briggs, le taiseux, n’est finalement pas un si mauvais bougre et Mary force l’admiration par son courage. Des personnages nuancés, tout simplement humains, que l’auteur brosse avec talent.
Et il y a cette dernière partie du roman qui nous offre un retournement de situation inattendu, qui m’a complètement assommée et bouleversée.
Un livre palpitant sur la rédemption, les désillusions et la solitude, qu’on ne lâche pas avant la dernière page. Une lecture magistrale qui vient désormais rejoindre le rang de mes romans américains favoris.
Oh! J’avais aimé Bénis soient les enfants et les bêtes (que tu m’avais offert 🙂 ) j’ignorais qu’il y avait une nouvelle parution, c’est très tentant.
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Il vient de sortir en Totem (il existait déjà en GF) et il surpasse largement Bénis soient les enfants et les bêtes qui est aussi excellent 😉
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Oh la la comment résister ?
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Il ne faut pas hésiter et aller directement en librairie 😉
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Toi, tu devrais être libraire !
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Je n’ai pas la fibre commerciale 😉
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Il reste un de mes romans-westerns favoris, bien plus qu’un western, d’ailleurs ; un grand roman, dont je me souviens notamment du début très marquant.
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Quel roman! ❤ Un début marquant oui et une dernière partie qui m’a chamboulée. As-tu vu l’adaptation ciné?
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Oui, et j’ai aimé y retrouver les personnages. C’est peut-être un peu moins marquant que le roman.
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très tentant, en effet je ne connaissais pas mais je note illico 🙂
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Tu fais bien, il est sublime!
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cela donne envie en effet!
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J’en suis ravie! 🙂 Un roman marquant, vraiment!
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Comme je suis d’accord avec toi. Ce roman fait aussi partie de mes romans américains préférés. J’adore Glendon!
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C’est mon deuxième de cet auteur et je compte bien lire ses autres romans!
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Des sujets forts pour ce roman.
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Oui et une plume de qualité!
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Les Gallmeister sont souvent très bons en plus d’être beaux. J’en ai quelques uns dans ma PAL et je retiens celui-ci. Merci pour ton lien ! ❤
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Des valeurs sûres en général 🙂
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Du même auteur j’avais beaucoup apprécié « Le tireur ». Et dans la même veine western très charpenté, hormis la formidable série « Lonesome Dove », j’ai découvert récemment un recueil de nouvelles de Wallace Stegner (Totem aussi) « Le goût des pommes sauvages » dont la dernière nouvelle « Genèse » pourrait fort rappeler l’univers de « Homesman ».
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Je n’ai lu que deux titres de cet auteur mais Le tireur ainsi que ses autres romans sont notés 🙂 La collection Totem est pleine de bonnes surprises!
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