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Sarrasine – Honoré de Balzac

Titre : Sarrasine

Auteur : Honoré de Balzac

Date de parution : 2001 (1ere parution : 1830)

Editions : Le Livre de Poche

 

Balzac et moi, nous n’avons jamais été en bon terme. Rencontré pour la première fois à l’adolescence lors de ces fameuses lectures scolaires imposées, je ne garde d’Eugénie Grandet et du Père Goriot que le souvenir d’interminables pages de descriptions.

Ce challenge littéraire, consacré ce mois-ci aux classiques que je suis censée détester, était l’occasion pour moi de me frotter à nouveau à cet auteur renommé afin de voir si mes a priori avaient changé.

Dans cette nouvelle, le romancier nous embarque dans une fastueuse soirée parisienne organisée par la fortunée famille de Lanty. Le narrateur figure parmi les invités et nous dépeint l’ambiance ainsi que les figurants de ce bal. Son amie est vivement intriguée par un vieillard inquiétant présent ce soir-là et qui a un lien mystérieux avec la famille de Lanty. Afin de séduire la jeune femme, le narrateur va satisfaire sa curiosité et remonter le passé en lui contant l’histoire de cet homme nommé Ernest-Jean Sarrasine, autrefois sculpteur.

L’histoire d’une folle passion amoureuse que l’auteur nous dévoile avec une plume fine et fluide. Quiproquo, art et désillusion sont les ingrédients de ce texte court et dense qui nous offre un joli retournement de situation.

Finalement, j’ai été plutôt agréablement surprise par cette lecture et je suis ravie d’avoir renoué avec Balzac.

Un billet qui signe ma nouvelle participation au challenge «Les classiques c’est fantastique» organisé par Moka Milla et Mes Pages Versicolores.

24 commentaires sur « Sarrasine – Honoré de Balzac »

  1. je n’avais jamais lu Balzac, j’ai commencé l’an dernier avec le Père Goriot et j’ai beaucoup aimé – et bien moins descriptif que l’Education sentimentale de Flaubert que j’ai vraiment pas aimé. Mon prochain classique c’est Zola dont je n’ai lu que Germinal, pas un très grand souvenir

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    1. Je n’ai jamais lu Flaubert donc je ne peux pas comparer et mes souvenirs de Balzac sont tellement lointains que mon regard aura certainement évolué sur les romans que j’ai lus durant mon adolescence. Pour Zola, j’ai adoré Au bonheur des dames et L’Assommoir mais pas lu Germinal. Tu te lances avec quel titre?

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  2. j’aime énormément Balzac, j’ai eu un coup de cœur pour « Eugénie Grandet » en 5e.ou 4e (c’était un prix , il y avait une distribution des prix à l’époque!) .. La prof savait nous faire aimer, ce n’était pas une contrainte et elle expliquait que les livres à l’époque étaient publiés en feuilleton, d’où la nécessité de diluer pour gagner sa vie (et encore!)
    ceci dit, il vaut mieux commencer par ses nouvelles car elles sont vraiment bien et plus si affinités 🙂

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  3. L’avantage de Balzac, c’est que son oeuvre est si foisonnante qu’on peut trouver des récits à son goût malgré les déceptions ou l’ennui autrefois ressentis. Comme expliqué plus haut, les écrivains étaient payés à la page, d’où cette nécessité de faire long et d’inclure beaucoup de descriptions. De mon côté j’aime beaucoup qu’on m’apporte les décors et les personnages sur un plateau, je trouve que de nombreux écrivains contemporains font l’économie des descriptions et ceux-là, même s’ils me plaisent sur le coup, me laissent rarement un grand souvenir avec le temps.
    Bref, je suis très contente que ces retrouvailles avec Balzac t’aient plu ☺️

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  4. ça fait très longtemps que je ne me suis pas frottée à Balzac, et si je n’en garde pas un mauvais souvenir, ça reste assez proche des pages d’école poussiéreuses… mais j’y repense depuis un moment et lire tous vos retours de lecture est assez tentant 🙂

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