Titre : Est-ce ainsi que les hommes jugent?
Auteur : Mathieu Menegaux
Date de parution : mai 2018
Editions : Grasset
Résumé :
Une journée particulière. Gustavo, père de famille, directeur financier, doit effectuer une présentation importante devant l’état-major de sa multinationale. Des mois de préparation, un tournant pour sa carrière.
Au lieu de l’heure de gloire espérée, la police faire irruption à son domicile, à l’aube. Perquisition, accusation d’homicide volontaire, indices concordants, Gustavo va être placé en garde à vue et traité sans ménagement. Heures sombres, qui vont déstabiliser un cadre supérieur sans histoires et le conduire à redouter le pire pour son avenir.
Son épouse Sophie va mobiliser son réseau et son énergie pour démontrer l’innocence de son mari et préserver leurs deux garçons des conséquences dévastatrices de cette mise en cause.
Mais comment rétablir la balance de la justice dans un univers gouverné par l’émotion et la recherche immédiate d’un coupable ?
Mon avis :
Ayant été conquise par les deux précédents romans de Mathieu Menegaux, j’ai pris encore une fois beaucoup de plaisir à retrouver sa plume acerée.
Dans ce récit, la vie de Gustavo va basculer un matin, lorsque des policiers font irruption à son domicile. Ce père de famille sans histoires se retrouve alors, du jour au lendemain, inculpé d’homicide. Perquisition, garde à vue, l’engrenage judiciaire est lancé. Tout l’accuse et l’étau se resserre. Incompréhension, humiliation, le piège se referme peu à peu sur cet homme innocent et sur sa famille.
Mathieu Menegaux nous livre une nouvelle fois une intrigue d’une grande maîtrise, glaçante car elle est crédible de bout en bout et pourrait arriver à n’importe lequel d’entre nous. Un livre que l’on ne peut lâcher avant la fin et que l’on achève avec de nombreuses interrogations en tête. Un récit coup de poing sur l’injustice, qui met également en avant la pression terrifiante des médias et de l’opinion publique, capables de briser des vies.
Prenant, addictif, percutant, ce sont les qualificatifs que l’on peut employer pour désigner chacun des romans de Mathieu Menegaux. Celui-ci ne déroge pas à la règle en s’attaquant cette fois-ci aux failles de notre système judiciaire et à l’influence dévastatrice des réseaux sociaux. Une lecture en apnée qui fait froid dans le dos.
Je l’ai lu ce week-end et comme toi, j’ai adoré tout comme les deux précédents 🙂 Bonne soirée !
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des romans efficaces à chaque fois! 😉
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Tellement efficaces que je les engloutis d’une traite à chaque fois 😊
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J’ai lu « Je me suis tue » et, malgré quelques irritants, j’avais bien aimé. Par contre, je ne suis pas venue à bout de « Un fils parfait ». Peut-être tenterais-je celui-ci (jamais deux sans trois), mais pas sous peu!
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ah mince! qu’est-ce qui t’as déplu avec Un fils parfait?
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La trop grande prévisibilité!
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Je n’ai pas encore lu Mathieu Mengaux mais je veux lire « je me suis tue » (que tu aimes beaucoup!)
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Il me tente beaucoup
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Je l’ai sorti de ma pile à lire tout à l’heure. Je suis curieuse de découvrir cette nouvelle histoire.
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si tu as aimé ses autres romans, tu ne seras pas déçue 😉
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